Les « circuits courts »

Les États généraux de l’alimentation

Étalage fruits et légumes

Les premiers États généraux de l’alimentation ont été présentés le 21 octobre 1999. Ceux de 2018 se sont déroulés sur 5 mois, de juillet à décembre. Quelques chiffres clefs:

  • 14 ateliers nationaux avec 700 participants
  • 74 événements dans les territoires
  • Une consultation en ligne avec 17.000 contributions

Les synthèses de ces États généraux réaffirment les tendances observées. Des comportements de consommation qui évoluent dans le temps et selon l’âge: en 2000 était privilégié « le goût », en 2007 « le frais », en 2015 « le bio » couplé d’une demande croissante pour les produits de proximité.

Aspiration sociale, attentes qualitatives, connaissance des produits et de leurs modes de production, sensibilité à l’environnement, valorisation des territoires, etc… : Ces nombreux éléments concourent à une demande forte des consommateurs pour les produits de proximité.

A l’issue de ces États généraux, le Premier Ministre, Edouard PHILIPPE a notamment  annoncé les mesures suivantes:

  • L’ambition du Gouvernement d’atteindre 500 Projets Alimentaires Territoriaux (PAT)
  • L’objectif de 50% de produits bio, locaux ou écologiques dans la restauration collective d’ici la fin du quinquennat

La loi Agriculture et Alimentation

Issue en partie des États généraux de l’alimentation, la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable a été promulguée le 1er novembre 2018.

La Loi reprend les objectifs annoncés par le Premier Ministre: 50% de produits durables ou sous signes d’origine et de qualité (dont des produits bio) dans la restauration collective publique à partir du 1er janvier 2022.

La Loi a cependant oublié son objectif premier: améliorer le revenu agricole. Au contraire, elle ajoute de nouvelles contraintes. Elle est perçue comme un rendez-vous raté pour l’agriculture et la ruralité.

Accès au texte de loi sur le site de legifrance

Les circuits courts et les marchés publics

Les circuits courts voulus par le consommateur et le législateur peuvent se heurter à certains freins. Ainsi, Nadia SOLLOGOUB a adressé une question écrite au Gouvernement. Le Code des Marchés Publics interdit certains critères favorables aux circuits courts. La réponse du Ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, apporte des éléments sur les dispositions à observer pour les collectivités locales.

Ci-dessous, question-réponse publiée au Journal Officiel du Sénat:

Accès à la question et à la réponse, site Internet du Sénat

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